1 STYLE DE MUSIQUE
1 STYLE DE MUSIQUE
ROCK YOUR RHYTHM est une occasion unique de découvrir comment le rhythm’n’blues transcende les époques et les styles de danse. Rejoins-nous pour une expérience immersive et festive célébrant l’histoire riche de cette musique et ses liens profonds avec les danses vernaculaires.
ROCK YOUR RHYTHM est une occasion unique de découvrir comment le rhythm’n’blues transcende les époques et les styles de danse.
Rejoins-nous pour une expérience immersive et festive célébrant l’histoire riche de cette musique et ses liens profonds avec les danses vernaculaires.
RHYTHM ‘N’ BLUES
RHYTHM ‘N’ BLUES
Le rythm’n’blues, souvent abrégé en r&b ou r’n’b, est un genre musical populaire afro-américain, qui a commencé à se développer entre 1942 et 1945 aux États-Unis. Le terme rhythm’n’blues est utilisé pour la première fois en 1943, par les maisons de disques pour remplacer le terme « race music ». C’est un mariage du mot « rhythm », qui désigne un tempo accéléré, répétitif et syncopé, et de « blues », dont la charge historique émotionnelle et les structures musicales en sont fortement inspirées. On y retrouve également d’autres influences telles que le gospel, notamment avec le fameux effet de Call & Response, et le jazz. Avec l’appel au front de la guerre, les big band de Swing se sont transformés en petits groupes plus expérimentaux, presque toujours composés de guitare électrique, de piano et de saxophone. Grâce aux technologies comme la radio ou les jukebox, la musique rhythm’n’blues s’est rapidement répandue. Des figures emblématiques, telles que les artistes Louis Jordan, Ray Charles et Ruth Brown, aussi connue comme la Queen of R&B, sont souvent citées comme des pionniers et pionnières du genre.

Ruth Brown, 1955
Le terme rhythm’n’blues a plusieurs interprétations. Parfois utilisé pour faire référence à la musique faite par et pour les noir·es américain·es, il est par moment employé comme synonyme du jump blues, et d’autres fois encore, désigne un style musical bien distinct, avec des influences gospel marquées et des paroles moins osées, humoristiques ou provocantes que le jump blues.
Au fil des années, le rhythm’n’blues va connaître un certain nombre de changements. Dans les années 50, il devient un moyen de militer politiquement pour les droits des communautés afro-américaines. Puis, ayant contribué au développement du rock’n’roll, vers 1960 plusieurs groupes britanniques tels que les Rolling Stones, The Who ou The Animals sont qualifiés de groupes de r&b et promus comme tels. En 1970, le terme désigne davantage la soul et le funk, puis à la fin des années 1980, le r&b se combine avec des éléments de pop, de soul, de funk, de disco, de hip-hop et de musique électronique. Des groupes tels que Kool and the Gang et Earth, Wind and Fire, ou des artistes comme Aretha Franklin, alias The Queen of Soul, sont des figures majeures de cette période en évolution.
3 STYLES DE DANSES
3 STYLES DE DANSES
Les danses lindy hop, boogie woogie et rockabilly jive, bien que distinctes dans leur style et leur histoire, partagent cependant un lien commun à travers le rhythm’n’blues. Ce genre musical sert de passerelle, unissant les danseur·euses des différentes communautés sur une piste de danse commune.
Les danses lindy hop, boogie woogie et rockabilly jive, bien que distinctes dans leur style et leur histoire, partagent cependant un lien commun à travers le rhythm’n’blues.
Ce genre musical sert de passerelle, unissant les danseur·euses des différentes communautés sur une piste de danse commune.
LE LINDY HOP
LE LINDY HOP

Count Basie, 1941
Le swing est apparu au début des années 1920 et s’inspire du blues, du ragtime et du jazz. C’est une nouvelle ère : celle des big bands et de l‘improvisation, aussi bien des chanteur·euses que des musicien·nes. On accentue les rythmes, on joue avec les contre-temps.
Des salles de bal se mettent à émerger un peu partout pour accueillir ces gros groupes. Malgré la ségrégation, certains de ces lieux sont ouverts à tout le monde, peu importe la couleur de peau, à commencer par le Savoy Ballroom en 1926. On y retrouve des musiciens et des musiciennes comme Duke Ellington, Count Basie, Louis Armstrong, Benny Goodman ou encore Chick Webb, accompagné de l’inimitable Ella Fitzgerald.
Connue sous le nom de jitterbug, swing ou lindy, le lindy hop est avant tout une danse de rue, développée au sein de la communauté noire américaine, dans les années 1920, à New York. C’est un mélange de charleston, breakaway, claquettes, solo jazz et danses africaines. On y retrouve également le concept des Jam, emprunté au cake walk. Elle se danse principalement en 8 temps, en couple ou en solo, avec un rebond plutôt ancré dans le sol auquel on incorpore des routines, des acrobaties et de l’improvisation.
Le lindy hop fait son apparition au Savoy en 1928 avec des danseurs et danseuses tel/telles que Dean Collins, ‘Shorty’ George Snowden, Frankie Manning et les Whitey’s Lindy Hoppers. Grâce au développement des salons internationaux et des expositions universelles, cette danse se répand ainsi en Europe en parallèle.
LE BOOGIE WOOGIE
LE BOOGIE WOOGIE
La musique boogie woogie est née dans les camps de bûcheronnage des communautés noires américaines du Sud des Etats-Unis, vers la fin des années 1890. Après de longues journées de travail, ils/elles avaient l’habitude de se regrouper pour chanter et danser dans les baraquements. Les musiciens et musiciennes itinérant·es se déplaçaient alors d’un campement à l’autre, en embarquant dans les wagons de marchandises avec leur piano.
Ce style de musique, dérivé du blues, du ragtime et du jazz, se popularise ensuite dans les années 20, 30 et se caractérise par un rythme syncopé et des motifs répétitifs upbeat qui rappellent d’ailleurs le martèlement des roues de locomotives sur la voie ferrée. C’est la coordination agile des deux mains du pianiste qui donne une dynamique propre à ce style. La main gauche joue continuellement des lignes de basses et la droite improvise des solos mélodiques.

Pete Johnson, 1946
La danse, du même nom, est arrivée plus tard dans les années 1950 et est une évolution européenne du lindy hop, importée par les militaires pendant la guerre. L’interprétation est l’essence de cette danse, faite majoritairement en couple. Les danseurs et danseuses jonglent entre improvisations rock’n’roll et routines de lindy hop. Elle peut se pratiquer sur un tempo rapide ou lent, principalement en 6 temps, avec une posture plutôt droite et un rebond régulier et flottant.
Le boogie woogie se danse sur des styles musicaux très différents allant du boogie woogie, au swing, en passant par le rock’n’roll, le rockabilly ou encore le rhythm’n’blues. En 1974, se tient la première compétition internationale en Europe. Aujourd’hui c’est une danse sociale et de compétition très répandu.
LE ROCKABILLY JIVE
LE ROCKABILLY JIVE

Carl Perkins, 1965
La création de la musique rockabilly vient d’un mélange entre le country-boogie, le rhythm’n’blues afro-américain et le hillbilly, musique country blanche du Sud des États-Unis. Émergeant dans les années 1950, ce genre musical est imprégné par le sentiment de libération et de joie post-guerre et donnera plus tard naissance à la musique rock’n’roll. Le rockabilly s’en différencie cependant, par l’emploi d’un instrument : la contrebasse. Le claquement de cordes de cette dernière, accompagné généralement d’une guitare électrique distorsionnée et d’une voix légèrement country, rendent ce genre assez reconnaissable. Malgré une volonté de rébellion, le rockabilly reste une musique pop de culture catholiques blanche. On voit donc apparaitre certaines reprises de jump blues ou r&b dont les paroles ont été modifié pour être moins provocantes. Parmi les figures phares de ce genre, on retrouve Elvis Presley, surnommé le King of rock’n’roll, Carl Perkins ou encore Jerry Lee Lewis.
Le rockabilly s’est également développé en Angleterre, influencé vestimentairement par les Teddy Boy. Issus de la mode édouardienne et destiné aux personnes aisées en 1900, ce style est ensuite récupéré par les jeunes de la classe ouvrière qui écoutent du rockabilly. L’utilisation d’instruments électriques ayant révolutionné le monde de la musique et réduit la taille des bands, on voit se développer des groupes dit “de garage” un peu partout.
La danse rockabilly jive naît, quant à elle, de la fusion entre la danse rock’n’roll et le lindy hop, également dans les années 1950. Originellement du Sud des États-Unis, elle se développe lorsque les soldats américains l’exportent en Europe, durant la Seconde Guerre mondiale. C’est une danse en couple, dynamique et rotative, en 4 temps. Elle a la particularité de ne pas se danser en miroir, contrairement à beaucoup d’autres danses. Les deux partenaires ne font pas les mêmes pas mais sont malgré tout connectés par un rebond marqué et énergique.
Sa musique de prédilection est bien évidemment le rockabilly, mais cette danse s’adapte également très bien, au rock’n’roll et au rhythm’n’blues.
BIBLIOGRAPHIE
- History of Rhythm & Blues music
- Rhythm and blues (Larousse Encyclopédie)
- History of Rhythm & Blues
- Dancing in the street
- Styles de danse (Swing 88)
- Historique de la musique boogie woogie
- Boogie Woogie: From ‘Barrelhouse’ to dancesport sensation
- Les racines du rockabilly (Swing’n’Rhythm)
- History of lindy hop
- The History of Jump Blues
VIDÉOS, PODCASTS & CONFÉRENCES
- Conférence de Zack Richard sur l’histoire du Swing
- Rivers of Rhythm ep. 5
- Livre RHYTHM’N’BLUES de Belkacem Meziane
- Guide to the Blues : 1900s -2000s
- The history of Jump Blues
Voici ci-contre les sources principales sur lesquelles nous avons basé nos recherches. Nous rappelons que ces dernières sont menées avec passion mais de manière amateur. Nous ne prétendons pas détenir la vérité absolue ni être des experts ou des expertes dans le domaine. Merci de votre compréhension.
Voici ci-dessus les sources principales sur lesquelles nous avons basé nos recherches. Nous rappelons que ces dernières sont menées avec passion mais de manière amateur ; nous ne prétendons pas détenir la vérité absolue ni être des expert.es dans le domaine. Merci de votre compréhension.